Abonnez-vous à mon blog !!

jeudi 29 novembre 2007

Quand Google veut faire sa révolution verte

Google va diversifier ses activités... Rien de surprenant jusqu'ici. Mais là où la société californienne nous prend au dépourvu, c'est en ce qui concerne le secteur où elle souhaite s'aventurer : ses nouvelles ambitions n'ont rien à voir avec la Toile, ni avec la téléphonie mobile encore moins avec la publicité. Google compte se tourner vers le secteur des énergies renouvelables. L'américain a en effet décidé de créer un groupe de recherche dans ce domaine et d'investir dans des projets innovants.

Google n'en est certes pas à ces premiers pas en la matière, puisqu'on lui connaît notamment une fondation, Google.org, présidée par le Docteur Larry Brilliant. Question économie d'énergie, le groupe s'était déjà fixé, au printemps dernier, des objectifs ambitieux, dont celui d'atteindre un bilan carbone neutre en 2007. Pour ce faire, il a mis au point une technique d'alimentation, qui permet à ces centres de données de consommer deux fois moins d'énergie, et a adopté le véhicule électrique.
Se fiant au dicton selon lequel on est jamais mieux servi que par soi-même, Google crée un nouveau projet au nom de code transparent : REC, pour "renewable energy cheaper than coal". REC s'intéressera aux technologies innovantes en matière d'énergie solaire, thermique, éolienne, géothermique… et tout ce qui est potentiellement "révolutionnaire".
C'est en effet une révolution que veulent les fondateurs de Google et le docteur Larry Brillant. Plus précisément "une révolution verte". Pour la mener, ingénieurs et experts en énergies seront recrutés afin de diriger les recherche de REC. Côté finances, on annonce "des dizaines de millions de dollars en 2008, des centaines à plus long terme", sans toutefois plus de précision. Philanthrope, mais businessman avant tout, Larry Page avoue cependant sans complexe qu'il espère "bien sûr faire une bonne affaire au passage". N'est pas Google qui veut.

mardi 27 novembre 2007

Astuce: utiliser Google par le biais de votre e-mail


Et oui, il est possible d'utiliser le moteur de recherche Google par le biais du courrier électronique. Cette astuce permet de recevoir les résultats de vos recherches dans votre boîte aux lettres électronique, afin de les conserver pour les consulter de nouveau par la suite.

Lancer tout d'abord votre client de messagerie électronique ou votre client de navigateur Internet ( Internet Explorer, Firefox, Opera, Safari, etc. ), afin d'accéder à votre webmail. Lancer ensuite la création d'un nouveau message.

Pour utiliser Google, il va falloir saisir les mots-clés en objet du message, " montre mp3 " dans notre cas, et envoyer le message à l'adresse suivante : google @ capeclear.com.

Quelque temps après, la réception n'étant pas instantanée, un message vous parviendra. Il contiendra les 10 premiers résultats de la requête.

Cette astuce s'avère être un bon moyen pour les étudiants qui effectuent des recherches depuis leur lieu d'étude. Elle leur permettra de retrouver les résultats de leurs recherches une fois rentrés chez eux. À utiliser sans modération donc.

vendredi 23 novembre 2007

3 piratages qui ont marqué l'histoire

Le péril rouge

Le Pentagone a toujours représenté une cible de prestige pour les hackers et les pirates. Mais lorsque l'intrusion est attribuée aux autorités chinoises, le sujet fait rapidement l'objet d'une attention particulière. Les pirates se seraient introduits via la messagerie électronique, accédant ainsi à des documents classés confidentiels.

Le Pentagone a dû réagir en déconnectant plusieurs composants de son réseau durant plus d'une semaine. 2007 semble être une année où la Chine est à l'honneur, puisqu'on lui a ensuite attribué des piratages contre des ministères allemands et des sites gouvernementaux français. Difficile toutefois, avec l'existence des PC zombies, de définir l'origine réelle de l'attaquant.

Braquage à la CityBank

L'opération date de 1994, mais elle a valu à l'un de ses auteurs une triste réputation. Mathématicien russe, Vladimir Levin, aidé de plusieurs complices, a pu pénétrer dans la base de données centrale d'une grande banque mondiale : la Citibank.

Grâce à ce piratage, les pirates avaient détourné 10 millions de dollars sur des comptes à l'étranger. L'histoire se termine toutefois bien puisque les auteurs sont appréhendés. Le cerveau du groupe, Vladimir Levin est interpellé par la police lors d'une escale à Londres. Quant à la Citibank, elle a tiré les leçons de cet audit indésirable et renforcé la sécurité, via des tokens.

Kevin Mitnik

Le plus célèbre pirate des années 80 et 90 a marqué son époque avec des intrusions dans les systèmes de Pacific Bell, Fujitsu, Motorola, Nokia et Sun Microsystems notamment. Via une connexion à l'ARPAnet, l'aïeul d'Internet, il pénètre même dans un ordinateur du Pentagone.

Traqué par la police, il est soupçonné d'avoir pris le contrôle du réseau téléphonique de Californie pour mettre sur écoute les agents fédéraux chargés de le capturer. Après s'être introduit dans le réseau de l'expert Tsutomu Shimomura, celui-ci se joint à la traque qui débouchera sur la capture de Mitnick en 1995.

jeudi 22 novembre 2007

e-bay France propose la vidéo à ses vendeurs

eBay France vient de signer un partenariat avec le site de partage vidéo Kewego concernant le développement d'un service vidéo intégré au site d'enchères. Cet outil permettra aux vendeurs d'eBay de déposer leurs vidéos sur le site et de les afficher sur les pages de présentation des objets mis en vente.

Madrid optimise le trafic des transports en commun par GPS

Ekahau, spécialiste des systèmes de localisation en temps réel et de solutions Wi-Fi, a remporté un appel d'offre auprès de la régie des transports de la ville de Madrid pour fournir une solution de gestion des véhicules et du trafic, et optimiser ainsi le mouvement des bus de la ville. La solution devra être capable de suivre 2 000 bus à travers toute la ville, et notamment 4 échangeurs souterrains. La solution sera construite sur un système Linux, couplé à une solution de positionnement par GPS.

mercredi 21 novembre 2007

Google condamné pour n’avoir pas rendu impossible la rediffusion d’une vidéo


Par un jugement du 19 octobre 2007 rendu par le TGI de Paris, Google a vu sa responsabilité civile d’hébergeur engagée du fait qu’il n’avait pas rendu impossible la remise en ligne d’un documentaire sur son service Google vidéo, alors qu’il avait déjà retiré le film litigieux suite à un premier signalement des ayants droit. La société de production du film « Tranquility Bay », Zadig Productions, qui avait constaté sa diffusion sur Google Vidéo sans son autorisation avait alerté Google. Ce dernier l’avait retiré deux jours plus tard. Mais le film a été remis en ligne par différents internautes et à plusieurs reprises. Cette diffusion a, à chaque fois, fait l’objet d’une dénonciation du producteur auprès de Google, qui a systématiquement supprimé le contenu incriminé. Mais Zadig, qui lui reproche de ne pas avoir mis tous les moyens en œuvre pour empêcher la diffusion illicite de se reproduire, l‘a quand même assigné en justice.

Verdict du procès, Google est condamné à verser 25 000 euros de dommages-intérêts au titre de l’atteinte à ses droits patrimoniaux d’auteur et de producteur et 5 000 euros à chacun des deux auteurs pour atteinte aux droits moraux. En effet, la diffusion n’indiquait pas le nom des auteurs et ne respectait l’intégrité de l’œuvre, notamment sur la durée. La publication du dispositif du jugement a été ordonnée, à titre d’indemnisation complémentaire.

lundi 19 novembre 2007

L'offre logicielle verte se multiplie pour l'entreprise

C'est l'une des grandes thématique de l'année 2007 : l'enjeu des économies d'énergie gagne le secteur informatique et, à travers lui, les directions des systèmes d'information.

Au-delà du caractère éthique de la démarche, la réduction de la consommation électrique, qui concerne à la fois les centres de données et les parc PC, serait une source d'économie à ne pas négliger.

HP, Dell... Presque tous les grands constructeurs ont initié des stratégies sur ce terrain. Dernière annonce en date, celle d'Hitachi qui a intégré une fonction d'optimisation de la consommation électrique au sein de ses systèmes de stockage de milieu de gamme. Un dispositif permettant de mettre hors tension les volumes de disque quand ils ne sont pas mis à contribution par une application de gestion, et de les réactiver rapidement si le progiciel le demande.

Aux côtés des solutions centrées sur l'informatique, des logiciels ciblant les économies d'énergie pour d'autres types d'infrastructure se développent. D'abord les outils de gestion de flottes de véhicules, qui intègrent des mécanismes visant à rationaliser la consommation d'essence, notamment par une sélection des distributeurs. Positionné dans ce domaine, Fleet Logistics vient d'annoncer un module (baptisé TCO2) associant les dernières données de coût total de possession aux données d'émission de CO2.

Ensuite, il est un domaine dans lequel les économies potentielles à réaliser sont au moins équivalentes : le bâtiment. Spécialisée dans la gestion de patrimoine immobilier et mobilier, l'éditeur Vizelia a dévoilé cette semaine une solution pour optimiser la consommation énergétique des immeubles, aussi bien récents qu'anciens. Selon lui, les économies en la matière pourraient atteindre jusqu'à 30%. "Nous proposons une application Web en mode hébergé pour réaliser un pilotage à distance", explique Fabrice Haiat, le P-DG de Vizelia.

La technologie Vizelia remonte les données de consommation des immeubles (eau, gaz, consommation électrique des systèmes de chauffage, de climatisation, etc.). Elle se connecte au logiciel propriétaire de gestion des différents systèmes de chauffage et climatisation. Elle dispose en outre d'un module d'analyse graphique et d'un moteur d'algorithme, pour faire des calculs statistiques sur les moyennes de consommation en vue de comprendre le fonctionnement du bâtiment en termes de température.

Le P-DG reconnaît cependant que la gestion de la température d'un bâtiment n'est pas entièrement automatisable. "La sensibilisation du personnel demeure fondamental. Les collaborateurs peuvent toujours laisser une fenêtre ouverte, ce qui faussera tout le processus", prévient-il.

A l'heure qu'il est, les dernières législations européennes limitant la consommation énergétique dans le bâtiment concerne les immeubles neufs (à 250 Kilowatt par mètre carré et par an actuellement et 40 Kilowatt à partir de 2012). La solution de Vizelia tendrait à prouver que des économies non négligeables peuvent être réalisées sur de l'ancien... Et sachant que le parc immobilier se renouvelle à hauteur de 2% par an dans le tertiaire, la piste semble intéressante à explorer.

Retour sur l'iPhone : premières ventes européennes encourageantes


C'est le 9 novembre que l' iPhone d' Apple a officiellement pris pied sur le continent européen, au Royaume-Uni avec O2 et en Allemagne auprès de T-Mobile. C'était enfin l'occasion de confronter le public du Vieux Continent avec l'offre soutenue par Apple, au-delà de l'activité parallèle des revendeurs proposant des modèles américains localisés et débloqués.

Et les premiers résultats sont encourageants, à défaut d'avoir connu l'euphorie inédite rencontrée le 29 juin lors de la sortie du terminal aux Etats-Unis, qui s'était vendu à plus de 270.000 exemplaires en deux jours. On reste loin en Europe de cette valeur.

Selon les premiers résultats, T-Mobile aurait vendu 10.000 iPhone le 9 novembre dans ses boutiques allemandes et sur son site Internet.

La confiance est de mise dans le succès de ce mobile, de même qu'en Angleterre, où le CEO de O2, Peter Erskine, indique avoir écoulé des "dizaines de milliers" d' iPhone pendant les deux premiers jours de vente ( on parle de 70.000 unités ).

Point intéressant : les deux tiers des acheteurs viendraient d'autres opérateurs ou de personnes n'ayant pas d'abonnement. L' iPhone serait alors un véritable aimant à nouveaux abonnés justifiant la politique d'exclusivité conquise de haute lutte à un prix rarement vu jusque là ( 30% des revenus issus des abonnements ).

Selon des prévisions antérieures, O2 espère vendre 200.000 terminaux avant la fin de l'année. 1400 personnes ont été recrutées spécialement pour faire face à la demande.

En France, il faudra attendre le 29 novembre pour profiter de l' iPhone commercialisé par l'opérateur Orange pour un prix de 399 €.

dimanche 18 novembre 2007

Une application Facebook rendrait possible l'accès aux profils

Le caractère privé des profils Facebook serait violé par une application appelée Compare People, conçue par la société Chainn, selon le site valleywag.com. Elle permettrait aux moteurs de recherche d'avoir accès aux informations des profils ayant installé l'application, soit environ 10 millions de membres selon AllFacebook.com. Une information plutôt malvenue alors qu'en Europe, les pratiques du réseau en matière de protection des données posent des problèmes. Facebook, qui souhaite y ouvrir des versions locales adaptées à la législation, est en négociation avec plusieurs organismes européennes, dont la CNIL en France, l'ICO, son homologue anglais, et le Club de Berlin, un groupe de travail international. Rappelons que Facebook a dernièrement levé 240 millions de dollars auprès de Microsoft, dans l'optique notamment de s'internationaliser.

samedi 17 novembre 2007

Google se prépare à acquérir des fréquences mobiles !!!

Google se prépare à participer aux enchères que le gendarme des télécoms américains, la Federal Communications Commission (FCC) doit ouvrir courant janvier 2008 pour des licences sur la bande des fréquences de 700 MHz. Selon le Wall Street Journal, le groupe travaillerait à un plan de financement de son offre qui pourrait dépasser les 4,6 milliards de dollars.

vendredi 16 novembre 2007

Bouygues Telecom lance son service 3G+

Bouygues Telecom annonce le lancement de son service de téléphonie mobile en 3G+ (HSDPA) le 19 novembre, avec pour objectif de couvrir 70 % de la population française d'ici fin 2009. En juillet dernier, l'Arcep, le régulateur français des télécommunications, avait donné au groupe jusqu'à fin novembre pour respecter une couverture 3G de 20 % de la population. Un objectif qu'il aurait dû atteindre avant le 30 avril 2007, conformément aux engagements pris lors de l'achat de la licence en 2002. Bouygues Telecom avait alors expliqué son retard par des délais non respectés par un de ses fournisseurs et par son souci de fournir un réseau de qualité.

jeudi 15 novembre 2007

Référencement: les pièges à éviter

Voici, selon le JDN, les 4 pièges à éviter en matière de référencement. A bon entendeur...

Les sites en doublon: Posséder plusieurs adresses, avec un contenu identique pour chaque site, sans redirection, peut coûter cher. Les moteurs considéreront que le contenu est dupliqué dans le but de manipuler le classement du site et d'augmenter ses chances de ressortir dans l'index. L'erreur la plus largement commise est de conserver deux sites proches : un sur monsite.com et un sur www.monsite.com par exemple. Pour les moteurs, ces deux URL sont différentes.

Design vs contenu: concevoir un site dénué de contenu. "Les agences Web ont tendance à privilégier le graphisme sur le site, avec des effets visuels ou encore des textes inclus dans les images. Des éléments généralement non accessibles aux moteurs", déplore Nicolas le Gall, chef de projet chez Referencement-mkt.
Il convient donc de faire un choix. Savoir allier les effets visuels avec le besoin d'être accessible et lisible par les robots des moteurs de recherche. Le blacklistage des index est le premier risque encouru.
Un contenu doit être non seulement accessible, mais présenté distinctement avec un codage html travaillé pour que le moteur hiérarchise correctement le contenu.

Le référencement abusif: Ajouter de multiples mots clés dans les balises ne fera gagner aucune position sur les moteurs. Au contraire. Après des abus répétés dans les balises meta keyword et description, ces dernières sont aujourd'hui dépréciées par les moteurs.

Les liens payants: La création de liens extérieurs apporte des points positifs pour le référencement. Le netlinking est devenu à la mode. Pour autant, créer des liens à tout va n'est pas la solution. Le moteur Google ne veut plus avoir à faire à des pages partenaires utilisées exclusivement à des fins de "cross-linking", avec la présence de liens bien souvent achetés.

La meilleure approche du référencement reste donc de penser à optimiser son site avant même sa création.

mercredi 14 novembre 2007

L'iPhone bientôt distribué en Chine ?

Après les Etats-Unis et l'Europe, Apple prépare la commercialisation de son iPhone en Chine. Le premier opérateur chinois, China Mobile, a indiqué être en discussions avec le groupe américain pour la distribution du téléphone en Chine. Mais, selon l'AFP, alors que les tractations n'en sont pour l'instant qu'à leurs débuts, l'iPhone peut déjà s'acheter en version débloquée dans certains magasins de Pékin.

dimanche 11 novembre 2007

ALDI : un futur opérateur de téléphonie mobile en France ?

Doit-on s'attendre à l'apparition d'un nouvel opérateur de téléphonie mobile dans l'Hexagone ? En jetant un oeil sur ce qui se passe en Suisse, il y a de quoi l'envisager...

En effet, depuis ce lundi 5 novembre, nos voisins suisses comptent un nouvel acteur sur le marché de la téléphonie mobile. Si cette entrée a attiré notre attention, c'est qu'il s'agit en fait d'Aldi, marque de distribution hard discount venue d'Allemagne et bien connue en France.

Aldi propose une offre prépayée baptisée 'Salut! Mobile' incluant la minute vers les numéros mobiles Aldi et les numéros fixes à 0,14 Franc suisse ( 0,08 euro ) et la minute vers les autres opérateurs mobiles à 0,34 Franc suisse ( 0,20 euro ). Quant aux SMS et MMS, il sont facturés 0,10 et 0,40 Franc suisse ( 0,06 et 0,24 euro ). Bref, des tarifs relativement intéressants à première vue.

Nous pouvons alors nous poser la question d'une éventuelle venue sur le marché français. Si oui, à quelle date, à quels prix et en s'appuyant sur quel opérateur ? À moins que le discounter n'ait pris la décision d'éviter le marché français où trop d'acteurs sont déjà présents et où la concurrence se fait rude, même pour un opérateur à bas prix.

Les adeptes du P2P sont aussi de bons consommateurs

Le peer-to-peer ( P2P ), cette technologie qui consiste à échanger des données entre utilisateurs sur le réseau, est aujourd'hui un usage largement répandu. A tel point qu'il accapare à lui seul jusqu'à 90% de la bande passante disponible sur Internet. Sa popularité tient au fait que c'est un bon moyen de s'échanger des données, qu'elles soient légales ou illégales.

Dans la conscience collective, le P2P, c'est le mal. Les maisons de disques, l'industrie du cinéma, les entreprises du software nous le rappellent chaque semaine. Ce que l'on sait beaucoup moins, c'est que les adeptes du P2P seraient également de bons consommateurs. C'est une étude tout à fait sérieuse qui nous l'apprend. Une étude de plus qui met en évidence l'incidence économique du P2P sur l'industrie de la musique notamment mais d'une façon tout à fait nouvelle. Voyons en détail ce qu'elle révèle.

Si l'échange d'oeuvres piratées et copyrightées est aujourd'hui largement répandu, aucune étude n'avait jusqu'à présent présenté avec exactitude les habitudes des utilisateurs du P2P et leurs modes de consommation en dehors de leur sport favori. On pourrait retourner l'éternel débat dans tous les sens sur les motivations qui poussent les uns et les autres à user et abuser du P2P que cela ne nous avancerait pas beaucoup. Un point nouveau par contre tout à fait intéressant nous interpelle : les usagers du P2P sont également ceux qui achètent le plus les produits qu'ils téléchargent.

Premier point, les P2Pistes n'achètent pas moins de CD que le reste de la population. Ils n'en achètent pas plus pour autant. De plus, on s'aperçoit que plus les P2Pistes téléchargent, plus ils achètent des CD musicaux.

Deuxième point, l'étude révèle que la moitié des morceaux téléchargés l'étaient pour se faire une idée de l'album musical avant de l'acheter. Un quart de ces fichiers téléchargés l'étaient car tout simplement introuvables dans l'offre légale. Cela veut dire selon ces chercheurs que le P2P est un moyen comme un autre de se procurer des musiques introuvables ailleurs.

Troisième point, celui qui différencie ceux qui achètent uniquement sur les plateformes légales et donc ceux qui téléchargent uniquement par P2P. Et bien l'étude révèle que les premiers ne sont pas plus consommateurs de CD que les seconds.

Le problème est sans doute aussi qu'on assiste aujourd'hui à un duel " études contre études ", selon que l'on se situe d'un côté ou de l'autre. La réalité est une chose mais que vaut-elle dans ce cas là par rapport aux idées reçues et aux préjugés ?

mercredi 7 novembre 2007

Google dévoile son système d'exploitation mobile

Google fait son entrée dans le marché du mobile. Seulement voilà, ce n'est pas avec un GPhone, comme attendu, mais via un système d'exploitation pour téléphones mobiles dénommé Androïd, du nom de la start-up de développement d'applications mobiles rachetée en août 2005 par Google. Basé sur le système d'exploitation Linux, Androïd sera libre de copie et de droit. Tous les constructeurs pourront donc l'utiliser sur leurs téléphones.

Autour de son projet, Google a rassemblé 33 partenaires autour de l'Open Handset Alliance, qui comprend notamment des opérateurs (T-Mobile, NTT DoCoMo, Telecom Italia, entre autres) et des fabricants, dont Samsung, Motorola, HTC, LG, Intel, Qualcomm et Broadcom. Nokia, premier fabricant mondial de téléphones mobiles, en est absent, puisqu'il détient 47,9 % de Symbian, l'éditeur d'un système d'exploitation occupant déjà 65 % du marché auquel s'attaque Google, selon l'institut IDC.

Concrètement, la nouvelle plate-forme proposée par Google, qui s'ouvrira aux développeurs extérieurs le 12 novembre, inclut tous les logiciels requis par un constructeur ou un opérateur pour créer un téléphone portable. Il permettra aussi d'y intégrer l'ensemble des applications développées par le groupe, notamment le moteur de recherche, la messagerie Gmail, le service de cartographie Google Maps et le service de partage de vidéos YouTube.

Les premiers téléphones équipés du système Androïd devraient arriver sur le marché dès le second semestre 2008 et afficher des prix bon marché. Les téléphones portables, contrairement aux ordinateurs qui utilisent majoritairement le système Microsoft, fonctionnent, en effet, avec de multiples plates-formes, incompatibles entre elles. Les éditeurs supportent alors des coûts importants pour adapter les logiciels à chaque type d'appareil. Proposé gratuitement, Androïd devrait régler, selon Google, ce problème.

Le géant américain, qui affirme depuis longtemps que la clé de sa croissance réside dans l'Internet mobile, n'avait pas réussi à trouver une porte d'entrée pertinente sur le dit marché. Plutôt que de lancer un portable, comme l'a fait récemment Apple avec l'iPhone, Google a finalement préféré parier sur un système en mesure de s'installer sur une quantité illimitée de mobiles.

Les revenus annuels supplémentaires que Google pourrait retirer seraient de l'ordre de 2 à 4,8 milliards de dollars durant les trois années suivant le lancement des téléphones. Bien évidemment, ces recettes proviendraient principalement de la publicité, le véritable nerf de la guerre que se livrent les poids lourds de l'Internet. D'après les analystes, les publicités sur mobiles décupleraient d'ici 2011, pour atteindre 14 milliards de dollars.